Le masque, un nouvel accessoire de vie.
L’année 2020 est pour plusieurs une année chargée de tensions et de craintes. Invisible, inodore et impalpable, le Covid-19 a réussi à paralyser le système de ce monde. Ces caractéristiques nous rappellent que l’être humain peut difficilement exercer le contrôle sur cette chose microscopique qui peut être mortelle. Cependant, la bonne nouvelle est qu’il y a plus de survivants que de morts, et c’est important de le souligner.
Actuellement, la seule chose sur laquelle nous avons une totale maîtrise est : la prévention. D’ailleurs, la foi ne l’occulte pas. Elle passe par nous pour les autres et vice-versa. Les mesures d’hygiène ont été rappelées et le port du masque est devenu la norme très rapidement. Cela s’est fait si vite qu’économiquement et socialement parlant, ce changement a été adopté dans le quotidien.
Ce qu’un masque nous coûte aujourd’hui :
Au moment critique de la pandémie, de nombreuses couturières se sont mobilisées pour élaborer des masques gratuits. Cependant, l’économie liée à la démocratisation du port du masque a connu une croissance exponentielle. Maintenant que nous sommes dans la phase descendante, les masques en tissu lavable abondent dans tous les commerces, et quelques fois à des prix exorbitants. Avant le Covid-19, une boîte de 50 masques coûtait en moyenne 4€. A ce jour, le tarif moyen d’un masque s’élève à 1€. Il devient ainsi treize fois plus cher. Cette hausse des prix n’est pas nationale mais mondiale. Maintenant que nous sommes dans la phase descendante, les masques en tissu lavable abondent dans tous les commerces, et quelques fois à des prix parfois exorbitants.
Qu’en est-il de son intégration sociale :
En France, dans les transports en commun, le port du masque est obligatoire. Cette règle semble respectée dans l’ensemble et nous nous y sommes responsabilisés par défaut.
Socialement, il faut avouer que la confection du masque a laissé libre cours à l’imagination et à la créativité de plusieurs. Nous avons pu apercevoir des masques sur lesquels étaient inscrits des messages, d’autres confectionnés avec des tissus spécifiques tel que le Wax; Ou encore, des masques comiques avec une bouche imprimée. En effet, la créativité fut assez débordante, ce qui a rendu le masque un accessoire de mode.
Par ailleurs, nous remarquerons aussi que, techniquement, le port du masque n’est pas toujours effectué correctement car il implique des difficultés à respirer. Un masque porté sur le front ou le cou a quelle utilité, sauf celle de signifier au reste du monde que : « J’ai acheté un masque, il est visible… mais il ne sert à rien » ? La question qu’on se pose aujourd’hui est : le port du masque va-t-il durer ? Et jusqu’à quand ?
En somme, on peut dire que l’arrivée de ce virus aura certainement fait chuté de nombreux commerces mais en aura créé de nouveaux en parallèle. Il nous aura fait découvrir l’utilité d’un simple masque déjà adopté dans plusieurs sociétés asiatiques. Toutefois, au-delà de ces changements physiques, est-ce que cette situation sanitaire nous aura-t-elle changés de l’intérieur ?