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Sur le célibat : « le temps de Dieu n’est pas de nous faire attendre l’éternité. »

Le célibat est une chose courante dans notre société, mais qu’en est-il lorsqu’il perdure à plus de trente ans ? Partons à la rencontre de Maïsha, journaliste et fondatrice de la page et du site internet Fréquence chrétienne, un média né en 2016 après un désir ardent de parler de Jésus. Aujourd’hui, l’équipe est composée de plus d’une trentaine de personnes et le magazine en ligne est le troisième plus lu dans la francophonie. Cette plateforme a également une page instagram dédié au célibat, appelée @fréquencechrétiennecelibat . Aujourd’hui, Maïsha partage avec nous son histoire, son célibat et le regard des proches et de sa communauté durant cette traversée, qui pour elle n’a pas été si difficile à vivre.

1. Qui est la femme qui se cache derrière le magazine Fréquence Chrétienne ?

Je suis Maïsha Nerplat, journaliste et créatrice du média chrétien @fréquencechretienne, mariée et jeune maman également.

2. Félicitations ! Pouvez-vous nous parler de votre vie amoureuse avant le mariage ?

J’ai connu Jésus très tôt, j’avais 19 ans et je viens d’une famille où ma mère était assez ferme sur ces choses-là. Je sortais très peu et je n’avais pas forcément de petit copain. Je n’avais pas spécialement de vie amoureuse.

3. Vous restez donc célibataire jusqu’à vos 31 ans, mais était-ce votre décision ou s’est-elle imposée à vous ?

Ce n’était pas un choix, c’est juste la vie. Je n’étais pas forcément jalouse des personnes autour de moi, mais c’est vrai que j’avais le désir de me marier et de fonder ma famille et ceci très tôt, dès le début de ma conversion. C’était par moment très difficile. Il y avait aussi des blocages de mon côté, autant dans ma vie spirituelle que dans mon caractère. Ma responsabilité jouait donc une part dans la situation. 

J’ai eu mon quota de célibat.

Maïsha Simeon Nerplat

4. Avez-vous subi une certaine pression ? familiale ou sociale ? 

Ma famille a été plutôt compréhensive. Au niveau de la communauté chrétienne, on ne s’en rend pas forcément compte, mais c’est vrai qu’on met une petite pression aux célibataires, que ce soit l’église, ou les membres. Ça ne m’a pas forcément choquée, mais c’était embêtant, voire gênant. J’avais tout de même plusieurs proches et plusieurs amis qui étaient dans la même situation que moi.

5. Aujourd’hui vous avez trouvé l’amour de votre vie et fondé une famille, est-ce le hasard ou la grâce du Seigneur ?

C’était clairement le Seigneur. J’avais 31 ans lorsque j’ai rencontré mon mari et 32 ans quand je me suis mariée. Cela faisait un petit moment qu’il me tournait autour, je n’étais pas du tout intéressée et puis par la force des choses et par la force de sa persévérance (rires), j’ai décidé de lui laisser l’opportunité.

6. Et désormais, avec du recul, auriez-vous pu attendre plus ? 

Ah non ! C’était bien, c’était suffisant (rires), j’ai eu mon quota de célibat.

7. Un dernier mot pour les célibataires de plus de 30 ans ?

Ne surtout pas se dépêcher, car la précipitation nous fait commettre des erreurs et le mariage est quelque chose de beaucoup trop important pour se précipiter ou faire des choix par défaut. Si vous avez véritablement le désir de vous marier et que ça ne vient pas, tournez-vous vers le Seigneur au lieu de vous lamenter. “Seigneur montre-moi, montre-moi ce qui bloque, ce qui m’empêche d’aller en direction du mariage” et il vous montrera. La Bible dit que le Saint Esprit nous conduit vers toute la vérité (Jean 16:13). Alors, si ça fait longtemps que vous attendez et que vous soupirez après le mariage et que vous arrivez à un certain âge, oui, il faut réellement demander au Seigneur ce qui est en train de bloquer. 

On nous dit souvent “ le temps de Dieu”, “ attendre le temps de Dieu” mais le temps de Dieu n’est pas de nous faire attendre l’éternité. Le but n’est pas d’arriver à quelques années de la ménopause pour se marier, non. Parfois, des choses tardent dans nos vies parce qu’il y a des réalités spirituelles mais aussi, et souvent, parce que nous ne sommes pas prêts ou pas assez matures pour tenir un mariage, ce sont des choses qu’il faut être prêt à entendre et faire les ajustements qu’il faut. Alors, priez et préparez-vous !

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