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Nouvelle-Zélande : un congé spécial en cas de fausse couche

Selon le site doctissimo, en France, on estime que 15% des grossesses se terminent en fausse couche. Bien évidemment plusieurs facteurs sont liés comme abordé ici. Cette expérience reste très douloureuse pour toutes les femmes et compagnons qui subissent ce phénomène. Selon plusieurs témoignages, déprime, dépressions, honte et peur sont les sentiments qui peuvent s’en suivre. C’est ainsi qu’en Néo-Zélande, le parlement a décidé d’un nouveau congé pour ces mères.

Un congé spécial de 3 jours pour fausse couche

Le Parlement néo-zélandais vient tout juste d’accorder un congé spécial de trois jours pour les mères victimes de fausse couche. Ces 3 jours s’appliquent également aux femmes donnant naissance à un enfant mort-né, ainsi qu’à leur conjoint. Cette décision évitera aux parents de se mettre en arrêt, étant donné que la perte d’un enfant est reconnu par un deuil et non une maladie comme le rappelle la députée travailliste Ginny Andersen devant le Parlement. « Le deuil qui accompagne une fausse couche n’est pas une maladie, c’est une perte, et il faut du temps pour se remettre physiquement et mentalement d’une telle perte ».

Les néo-zélandaises victimes d’une fausses couches ou ayant accouché d’un enfant mort-né n’auront plus besoin de poser des arrêts maladie. « J’espère que, si nous sommes un des premiers, nous ne serons pas un des derniers, et que d’autres pays commenceront à légiférer pour un système de congés juste et empreint de compassion qui reconnaisse la douleur et le deuil qu’engendre une fausse couche ou la naissance d’un enfant mort-né », a-t-elle ajouté.

Sources : LePoint, Bfmtv

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