Vous êtes-vous déjà arrivés de devoir vivre ailleurs que chez vous ou chez vos parents ? Pour certains d’entre vous, vous croyez qu’il était écrit que vous ne grandiriez pas dans le foyer de vos géniteurs. Comment qualifier ces expériences ? Et si c’était à refaire, vous prêteriez vous à nouveau à cette étape de la vie ? Nous allons essayer d’en parler en nous basant sur des histoires réelles.

Il est préférable de rester chez ses parents.

Après un sondage sur l’instagram de Callmerai, plusieurs concluent qu’il est préférable de rester chez ses parents. Ces derniers vous semblent souvent difficiles à supporter, surtout lorsque vous devenez adultes et que vous voulez vous affirmer. Cependant, chercher à vouloir habiter ailleurs n’est pas souvent la solution car à presque 90%, vous finissez par le regretter. Toutefois, se retrouver à grandir dans un tierce foyer n’est pas toujours dû à ce ressenti d’intempestivité. Bien des fois, des situations telles qu’un décès, un abandon de foyer, un départ vers l’étranger pour des études secondaires peuvent en être la raison. Néanmoins, pourquoi affirmer qu’il est préférable de demeurer chez ses parents ? Nous vous partageons la réponse de quelques followers de callmerai qui s’alignent à cette conviction.

Tout simplement car…

• On est jamais mieux qu’auprès de ses parents. L’amour que nos parents nous donnent au quotidien est une nécessité pour le bon developpement d’un enfant. Aujourd’hui à cause du fait que j’ai vécu loin de mes parents, je suis émotionnellement vide et distante avec tout le monde, mes parents y compris. Même si mes parents m’ont envoyée vivre en France pour fuir la situation du pays.
• Pour certains cela a été une mauvaise expérience à cause d’une différence d’éducation.

Vous l’avez bien compris. La première problématique ne se trouve pas au niveau des oncles, tantes, grands cousins, grands-pères etc, qui prennent le relais de votre éducation. En effet, ce que nous souhaitons souligner ici est le manque des parents. Qu’il soit conscient ou non, il joue un rôle majeur sur cette expérience, sans compter la manière dont vous gérez cette absence. Plusieurs décident donc de se détacher émotionnellement de cette souffrance et des personnes que ça implique, afin de la tempérer et l’amoindrir. Ce qui en résulte est, un humain qui semble ne plus être attaché à rien, ni à personne.

En deuxième lieu, vous avez l’impression que tout le mal que vous ressentez est « parce que vous n’êtes pas leurs enfants« . Si vous, chers lecteurs actuels, nous dites que ça ne vous a jamais traversé l’esprit, vous êtes donc exceptionnels. Vous avez globalement tendance à croire que le fait de ne pas être biologiquement l’enfant de celui qui vous recueille est la cause de toutes ses actions malencontreusement posées.

Et pour finir, la différence d’éducation n’est pas la moindre : accepter de déconstruire pour reconstruire selon le modèle de votre nouveau foyer. Cela peut s’avérer le plus gros challenge. Les situations qui se présentent et qui sont différentes des habitudes que vous avez acquises avec vos parents, peuvent être réellement difficiles à gérer. Car si vous vous campez sur vos positions, un mur se dressera dans votre esprit.

Au-delà de tout cela, cette expérience peut se révéler être un réel tourment pour beaucoup. Un follower a d’ailleurs qualifié son vécu chez son oncle de pire cauchemar. Entre maltraitance physique et morale, certains ne peuvent que compter sur Dieu pour rester la tête sur l’eau. Entrent en jeu des doubles blessures de l’âme, des personnes exponentiellement renfermées, des humains en perte de confiance à cause de paroles insultantes et, on vous laisse continuer la liste. Cependant, quelques expériences finissent positives comme une, qui affirme avoir gagné plusieurs mères par ces expériences.

Maintenant, comment faire pour aller de l’avant ?

• Pardonnez et priez pour les personnes qui vous ont blessé. Il faudrait que vous arriviez au point où, en parler ne créé plus aucune émotion douloureuse en vous.
• Soyez reconnaissants envers ces personnes qui vous ont accueillis dans leur famille. Rien ne les obligeait à tendre la main. Bénissez-les et remercier Dieu pour leurs vies.
• N’en voulez pas à vos parents d’avoir fait le choix de vous envoyer chez X ou Y. Ils ont pensé bien faire. Vous n’êtes pas les seuls à avoir souffert car, eux aussi en ont souffert en pensant bien faire.
• Ne vous victimisez pas. Vous n’êtes et ne serez pas la dernière personne à souffrir sur cette Terre des mortels. Tirez-en des leçons et grandissez au travers d’elles. Relevez les points que vous ne souhaiterez jamais faire à quelqu’un d’autre et priez pour que Dieu vous y aide.
• Si vous êtes toujours sous le toit et la responsabilité d’un proche, soumettez-vous à ses règles. Restez respectueux et soyez toujours polis et serviables.
• Après tout, remerciez Dieu pour ce témoignage qui impactera et emmènera ceux après vous, à s’engager dans la voie de la restauration.

Un mot pour ceux qui s’engagent à élever ou héberger l’enfant d’une tierce personne?

Ne vous lassez pas de faire le bien, car vous moissonnerez au temps convenable, si vous ne vous relâchez pas. Et Faites aux autres tout ce que vous voulez ou vous souhaiterez que les Hommes fassent pour vous et à votre descendance. Vous êtes et serez louables. La bible.