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Nos enfants ont aussi un droit à l’image !

Nous vivons une ère du numérique qui grandit à une vitesse qui dépasse nos attentes. Cette vitesse a pour conséquence un retard législatif qui laisse place à des abus et des mépris qui sont responsables de nombreux drames (ex: le cyber harcèlement).

Malgré cela, les réseaux sociaux sont pour bon nombre d’entre nous un refuge. Dans ce refuge, on y crée et y affiche notre vision du monde. Quelques fois dans ce monde, y figurent nos enfants.
A cause du narcissisme et du soulagement qu’engendrent les « likes », nous ne prenons pas le temps de mesurer la hauteur de nos actes.

Dans cet article, c’est le droit à l’image qui est sujet. Pour nous, adultes, ce droit est borné par la loi. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas prendre une photo de notre voisine nue, par exemple, et la publier. Il y aurait des conséquences légales.

Par contre, si nous parcourons certains comptes sur les réseaux sociaux, nous trouverons rapidement et facilement des photos d’enfants, et ce, dans de nombreuses circonstances (dans le bain, à la mer, au lit en plein sommeil…).

La question que nous devons nous poser est la suivante :

Où commence le droit à l’image de nos enfants ?

L’absence de législation sur ce sujet est dommageable car nombreux sont ceux qui récupèrent ces photos de notoriété publique, pour les incorporer dans des sites malsains (ex: pedopornographie). La protection de nos enfants ne passe pas que par l’intégrité de leur enveloppe corporelle. Cette sécurité passe aussi par le bornage numérique. Le fait qu’il ne soit pas palpable est déconcertant et déstabilisant, mais, charge à nous d’agir et de les protéger.

Plusieurs solutions s’offrent à nous :

Masquer le visage de l’enfant, ne pas exposer de parties dénudées... Pour ceux qui lisent cet article, et qui sont nés avant les années 2000, nos photos d’enfance sont dans un album à un endroit bien précis. Dans cet album, il y a des photos qui peuvent nous embarrasser aujourd’hui. Cependant, qui les verra à part nous ? Alors, imaginons les photos de nos enfants dans un endroit totalement indéterminé et visible par le monde entier.
L’embarras futur de notre enfant ne se mesure pas et ne se prévoit pas. Nous vous invitons par conséquent à essayer de mettre les « likes » de côté, afin de respecter cette image si précieuse et unique, qu’est le visage de notre enfant.

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