Promenons-nous dans la nature!
Ce samedi, Gabrielle et moi avons décidé d’aller visiter le belvédère du Mont-Royal, qui est l’un des plus hauts points de l’île de Montréal. Nous avions le choix entre prendre le bus ou d’y aller à pied. Et nous avons opté pour l’effort physique. Le GPS nous indiquait 12 minutes de marche. Ce que nous ne savions pas, c’est que c’était 12 minutes de montée d’escaliers au sein de la nature. Nous allions donc nous promener dans les bois.
Le parcours fut difficile, et fatigant. Il imposait des pauses car quelques fois nous étions essoufflées. La chaleur était au rendez-vous, et la transpiration n’a pas tardé non plus. Nous savions que nous arriverions tôt ou tard à notre destination même si nous ne l’apercevions pas. Néanmoins, ça restait désagréable physiquement.
Toutefois, au-delà de la fatigue et de l’essoufflement, il nous arrivait de nous arrêter pour prendre conscience de la beauté de la nature qui nous entourait. Une multitude d’arbres dont le feuillage était vert contribuait à rendre l’ait pur. Le silence et la paix régnaient dans l’atmosphère. Nous admirions l’architecture divine sans oublier qu’autre chose nous attendait plus haut.
Ce que je souhaite vous partager de cette expérience est la suivante :
Quelque soit le temps que vous prend votre voyage vers votre destination, n’oubliez jamais d’être reconnaissant pour tout ce qui se trouve sur le chemin. Évitez de vous concentrer sur la transpiration, la chaleur, l’attente ou sur la douleur de l’effort. Si c’est le cas, vous ne ferez que murmurer, râler, vous plaindre en oubliant qu’autour de vous se trouve d’admirables créatures de Dieu qui méritent votre attention. Cette attention qui produira la contemplation de Sa personne; Ce qui sera votre essence pour le reste du parcours.
Ayez les yeux fixés sur la destination mais profitez du paysage du chemin. Prenez le temps de faire des pauses, de regarder autour de vous, de méditer sur le bien que l’on vous a fait, de bénir Dieu pour la santé que vous avez, d’être joyeux pour l’opportunité que vous avez d’être en route vers un point admirable. Ensuite, reprenez votre chemin.
Certains emprunteront le même chemin que vous pour la même destination en mettant peu de temps. Ne les enviez pas. Il se pourrait qu’initialement ils aient plus de pratique que vous. Et si le temps que vous prenez est plus long que la durée officiellement estimée, ne vous découragez pas non plus. Vous n’êtes peut-être pas encore là où vous devez être mais vous n’êtes plus là où vous étiez. Soyez fiers du chemin parcouru jusqu’ici. Et persévérer.
Arrivées au sommet, nous avions pris 20 minutes de montée au lieu de 12 minutes comme nous indiquait le GPS. Le lieu de destination nous paraissait magique, la proximité des nuages était éblouissante au point où l’on se croyait sur une carte postale. On venait d’oublier ces 20 minutes d’endurance pour cette vue que nous offrait la nature et la ville de Montréal.
Persévérer en valait la peine!
Raï