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Qu’est-ce que la grossophobie ?

À l’instar de l’islamophobie, l’homophobie, la claustrophobie, la grossophobie a fait son entrée depuis plusieurs mois dans l’arène des « phénomènes phobiques ».

La grossophobie serait un ensemble de comportements et attitudes hostiles stigmatisant et discriminant les personnes de corpulence forte, en surpoids ou encore, obèses.

Vous vous demandez si ce terme existe dans le dictionnaire français ? Oui en effet, il s’y trouve. La grossophobie a été inscrite en 2018 et affirme la légitimité du combat des personnes dites grosses. Dans un monde où tout est axé sur l’apparence, et dans lequel dépasser une taille 42/44 est mal vu, ce sont plusieurs personnes qui en souffrent. Entre insultes et réflexions, elles se retrouvent souvent lésées et à mener un combat intérieur qui plongent quelques unes dans la dépression.

Il y a cette jeune femme qui témoigna lors d’un évènement : ma mère me disait que je ne trouverai pas de travail car je suis grosse. Est-ce notre poids qui devrait dicter notre épanouissement professionnel ou relationnel ? Est-ce notre poids qui devrait définir notre identité ? Nombreux sont ces enfants qui font l’objet de moqueries, de railleries, d’harcèlements scolaires à cause de leur apparence physique. Ils ne se font accepter qu’après avoir perdu quelques kilogrammes suite à un éventuel régime.

Un mot sur des maux

Il faut avouer qu’être gros est très souvent associé à la malnutrition. L’image renvoyée est celle d’une personne n’ingurgitant que des hamburgers à longueur de journée et méprisant son corps et sa santé. Certes, il y en a dans ce cas. Toutefois, généraliser les situations serait inculte. Plusieurs souffrent de maladies, et d’autres n’ont jamais réussi à perdre le poids de leurs grossesses. Dans un article de libération, Daria Max et Eva Perez-Bello (fondatrices du collectif Gras politique) affirment être conscientes des conséquences sanitaires qu’un surpoids ou une obésité peut engendrer. Cependant, leur souhait est que le monde sache qu’être gros ne doit pas être une raison discriminatoire ou un sujet d’humiliation.

La grossophobie peut sembler être un caprice pour certains. Cependant, il n’en demeure pas moins que c’est une alerte et un signal d’alarme pour d’autres. C’est le mot choisi pour exprimer les maux que vivent les personnes dites grosses dans la société. Toutefois, la rédaction tient à souligner une chose importante : l’identité et la valeur qu’un être humain détient ne vient que d’une seule personne, Son créateur.

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