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#METOO et #ChurchToo : des réalités encore taboues.

Vous connaissez certainement le phénomène #MeToo grâce à Alyssa Milano et à l’affaire Harvey Weinstein. Cependant, la fondatrice de ce mouvement s’appelle Tarana Burke et l’avait lancé pour dénoncer les agressions sexuelles dans le milieu professionnel. #ChurchToo est apparu quelques temps après pour dénoncer les abus sexuels qui remplissent les dessous de certaines communautés évangéliques aux Etats-unis. 

Toutefois, il faut dire que les abus sexuels restent encore un sujet tabou tant dans notre société africaine que dans le monde ecclésiastique. Cependant, Dieu seul sait quelles sont les conséquences douloureuses que ce type de vécu peut enfanter chez une victime. Certains sont contre le mouvement #MeToo, argumentant que ça pourrait re-ouvrir les blessures du passé, d’autres estiment que quelques unes en joueraient pour profiter de l’éventuel statut financier actuel de leurs agresseurs. Plusieurs croient que c’est aussi un moyen de se libérer d’un poids qu’elles portent. Quelques fois, la honte que ces victimes portent les fera attendre plus braves qu’elles pour s’en confesser.

Récemment, une jeune femme chrétienne a accepté de partager son témoignage en commençant par cette phrase : << #MeToo en Christ. On entend trop souvent des histoires de femmes brisées par les abus sexuels mais qui malheureusement sont des histoires bien trop souvent libellées de tabous. Voilà pourquoi, j’ai choisi, par la foi, de me mettre à nue et de vous partager mon histoire.>> Lire la suite ici.

Si vous êtes victimes de ce type d’agressions, voici cinq conseils que vous donne une femme qui en est sortie victorieuse et restaurée : 

1- En parler à quelqu’un de confiance : parler à une personne de confiance apte à nous aider. 

2- Refuser la culpabilité : refuser de se morfondre dans la culpabilité et la victimisation. 

3- Prier : chercher la restauration et le réconfort auprès de Dieu. 

4- Désirer en sortir : car c’est comme une prison qui fait qu’on finit par se détester et détester son corps. Ce n’est pas facile mais le Seigneur nous en donne la force. Notre responsabilité est soit de prendre le contrôle, soit de se laisser contrôler. 

5- Parler afin d’édifier et d’aider les plus jeunes ou les plus grands à reconnaitre un signe d’agression sexuelle. 

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