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Izhola nous dit tout sur son nouveau livre « Adriel, la plus belle histoire du monde ».

Izhola fait désormais partie de ces jeunes écrivains qui ont choisi le chemin de l’auto-édition pour publier leurs écrits. Elle est aujourd’hui l’auteure du livre pour enfant ADRIEL qui transporte son lecteur dans un conte, non pas de fées, mais d’amour. Mais qui est-elle réellement et quel message souhaite t-elle passer au travers de cette création ?

1. Peux-tu nous en dire plus sur qui est Izhola s’il te plaît ?

Je m’appelle Izhola, je viens de la région parisienne mais j’habite à Montreal depuis peu maintenant. Je parle souvent de moi comme étant une porteuse de message, essentiellement d’un message d’amour.

J’ai à coeur de faire comprendre à l’enfant sa valeur et de l’encourager à revenir à une valeur simple et universelle qui est l’amour.

Izhola D.

2. Tu as récemment publié un livre pour enfant qui s’intitule Adriel. Quand et d’où est né ce projet ?

Le projet d’Adriel est né il y a à peu près un an alors que j’étais éducatrice ici à Montreal. J’étais en charge d’une classe d’enfants de 3 à 4 ans et c’est au moment de la sieste que j’ai eu à coeur de leur raconter une histoire qui venait de mon coeur. La plus belle histoire du monde est née au milieu de ces enfants pour qui elle avait été parfaitement inspirée.

3. De quoi parle Adriel & quel message souhaites-tu passer ?

Adriel raconte l’histoire d’un petit garçon qui un jour à l’école va entendre parler de la plus belle histoire du monde. Autrement dit, il représente chaque enfant (que j’encadrais) qui, pour la première fois va entendre cette histoire. C’est l’histoire d’un royaume, d’un prince et de beaucoup d’amour. Le message principal est l’amour. J’ai à coeur de faire comprendre à l’enfant sa valeur et de l’encourager à revenir à une valeur simple et universelle qui est l’amour. Qu’ils puissent se rappeler que tout ce qui compte c’est d’aimer. Leur apprendre ce que, peut-être, on ne leur apprend plus aujourd’hui. Nous sommes créés pour un but et nous sommes tous la réponse d’amour pour d’autres. Si le monde aimait plus, nous ne serions pas où nous en sommes aujourd’hui. J’ai à coeur d’allumer la lumière et la transmettre.

4. A la fin du livre, il est écrit : Maintenant je sais qui je suis. Devons-nous comprendre que la connaissance de son identité est très importante pour mieux cohabiter sur cette Terre ?

Connaître son identité est pour moi ce que nous devons encourager nos enfants à découvrir. Savoir d’où l’on vient, savoir qui on est, permet de savoir où on est censé aller. En tant qu’adultes, nous avons la responsabilité d’accompagner nos enfants dans cette quête. Car je crois que nous sommes tous sur terre pour un but et le rôle d’un parent est de prendre la main de son enfant et de l’aider à découvrir ce qui est en lui pour le monde. Ainsi, je ne dirai pas que c’est important pour mieux cohabiter sur la terre, mais ça l’est pour vivre et jouir pleinement de notre propre vie.

5. Dans le livre, on remarque une petite guerre entre le bien et le mal. Et on voit que les enfants sont incités à faire le bien. Penses-tu que ça démontre l’innocence du cœur d’un enfant ? Vu que c’est inspiré d’une histoire que tu as vécue, qu’est ce que tu as compris du fait qu’un enfant te dise de façon spontanée qu’il veut suivre le roi parce que le roi est, je paraphrase, « gentil » ?

Je ne sais pas si ça prouve l’innocence d’un enfant. Mais, je dirais que leurs réponses naturelles à faire le bien me démontrent plus le coeur simple d’un enfant. Un coeur tourné vers ce qui est et ce qui doit être. Et je crois que nous avons encore tous ce coeur d’enfant; Si seulement on prenait le temps d’y prêter attention sans laisser les évènements extérieurs l’étouffer. Le coeur d’un enfant est le coeur avant les aléas de la vie. Le bien est, je le crois, le choix de tous dans le fond mais, les situations, les blessures, les échecs, les déceptions, poussent beaucoup à choisir la haine, le mal, la vengeance, la destruction. Au fond le mal alimente le mal, mais l’enfant est l’avenir pour un monde meilleur à condition de leur donner ce qu’il faut.

6. Quel est ton rapport avec les enfants ? As-tu toujours aimé travailler eux ? Quelles qualités principales faut-il avoir pour travailler avec des enfants en bas âge ?

J’aime beaucoup les enfants depuis petite. C’est comme une passion. Et j’ai toujours aimé m’en occuper. En arrivant à Montreal j’étais ravie de pouvoir travailler en garderie car c’était plus un plaisir qu’un travail. Je pense que les qualités à avoir pour travailler avec des enfants en bas âge sont la patience, la douceur et être passionné.

7. D’ailleurs Pourquoi le prénom Adriel ? Y a t-il une signification ?

Adriel signifie « peuple de Dieu » en hébreux. Je cherchais un nom peu commun et qui pouvait relier l’histoire à Dieu qui a inspiré toutes choses. Adriel représente le peuple qui entend et qui décide de briller.

8. Nous célébrons cette sortie de livre aujourd’hui. Mais il est possible que durant tout le temps de travail, tu aies rencontré des difficultés. Quelle a été la plus grande difficulté ? La pensée d’abandonner t’avait-elle traverser ? Comment l’as tu surmonter ?

Ma plus grande difficulté a été la partie de la campagne de financement. Il me fallait faire des calculs pour tout. Le temps, le prix, l’objectif à atteindre, faire face au stress, l’angoisse de ne pas y arriver, en parler sans être envahissante. Et aussi durant cette période j’ai fait des erreurs qui me poussaient à tout revoir à chaque fois. Je m’en remettais à Dieu pour continuer de marcher par la foi et non la crainte. Abandonner ? Non ça ne me traversait pas l’esprit car j’étais déjà allée trop loin dans le projet. Mais ça n’était pas facile de sentir que je n’avais pas le contrôle sur tout, spécialement pour une personne comme moi qui aime tout contrôler.

9. On peut remarquer une forte créativité dans ce projet. Il reflète une sorte de conte féerique. Qu’est ce qui t’a inspiré ce style et pourquoi ce choix ?


Le choix féerique et magique, du livre était vraiment pour transporter l’enfant dans cet univers où il a le droit de rêver. Là où le monde réel peu paraitre plus froid je voulais apporter de la douceur dans l’univers d’Adriel pour que l’enfant s’y sente assez à l’aise pour laisser place à son imagination. L’illustratrice a d’ailleurs fait un travail remarquable.

9. Que retiens-tu de ce voyage d’écrivain ? Et comment te sens-tu face à la publication d’un tout premier livre ?

Ce que je retiens est que tout est possible à celui qui croit. Face à la publication de ce premier livre, j’ai ce sentiment d’avoir accompli quelque chose et j’en suis fière. Surtout pour moi qui termine rarement ce que je commence, c’est une victoire.

10. Tu as été publiée sur le compte d’Ulule lors que la journée des droits de la femme. Qu’est ce que ça t’a fait ?

Pour Ulule, j’ai d’abord été surprise quand ils m’ont contactée et même relancée. Ça fait plaisir et je suis persuadée que Dieu à son mot dedans (rires). Et je suis reconnaissante pour cette première opportunité.

11. Que souhaites-tu par dessus tout à ce projet ?

Je souhaite que ce livre se retrouve entre les mains de millions d’enfants, de milliers de foyers et partout dans le monde, que la lumière soit.

12. Et pour finir, question hors-sujet : entre Paris et Montreal, quelle ville choisis-tu ? Rires

Montréal, definitely.

Pour se procurer le livre, rendez-vous ici !

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