Top

Agressions et violences sexuelles : elles ont un mot pour toi.

Dans un siècle où  le système fast-life s’étend sur tout le globe,  il faut dire que les mentalités au sujet des agressions sexuelles progressent timidement mais demeurent taboues particulièrement dans la société africaine. Sous ce silence, ce sont de milliers de femmes qui souffrent sans pouvoir en parler par peur de jugement. Certaines se sont résignées à croire que c’est la vie que Dieu leur a prévue et qu’elles ne pouvaient rien y changer. Même s’il est vrai que le passé restera figé, il est tout aussi vrai que la trajectoire du futur est malléable et modifiable. La question se pose dès lors sur le « comment? ». Elles l’ont vécu, ou en portent le fardeau, voici leurs histoires : 


J’étais en carence d’amour.

<< Je me sentais humiliée, honteuse, et sale. J’avais un manque d’estime de moi. J’étais indécise et en carence d’amour. J’étais en colère d’avoir laissé toutes ces personnes faire de mon corps la chose dont j’avais le plus honte au monde. Jeune et intimidée par mes agresseurs, j’avais opté pour une arme : le silence.  Tu as choisi toi aussi de te taire, de tout garder pour toi, de faire comme si cela n’avait jamais existé. Le silence est un cancer qui se diffuse dans tout le corps autant physiquement, mentalement, et émotionnellement. J’étais arrivée au point où le mot amour était devenu inexistant à mes yeux : impossible d’en donner et hors de question d’en recevoir. Je ne pensais pas que l’on pouvait m’aimer, encore moins que Dieu pouvait aimer une personne comme moi. Mais le remède a été de dire OUI à son amour, pour à mon tour, donner de l’amour à un coeur meurtri. Son amour est restaurateur et une vraie aide. Mon conseil pour toi qui cherches la vie : accepte son amour et il fera le reste.>> Myrielle. 


Il y a au moins une raison d’espérer.

<< Tu sais, j’avais 6 ans. Après les cours, deux grands de l’école primaire ont réussi à nous piéger. Nous étions 4 petites filles dans cette salle de classe. L’un était guetteur et l’autre a commencé ses attouchements sur la première fille. Dans le plan, je devais être la deuxième. Lorsqu’il m’a empoignée, je me suis mise à me débattre de toutes mes forces. Heureusement pour nous, un gardien passait par là et a pu entendre nos cris. Il y a des raisons de désespérer face à ce genre de tragédies mais, il y a certainement au moins une seule raison d’espérer. Cette raison aide à surpasser ce genre de malheurs : l’amour. Reste positive et sois amour comme Dieu qui nous a créé. N’oublie pas que tu n’es pas sur cette terre par hasard et permets toi de briller de mille feux en Christ.>> Ghislaine. 

Il n’avait pas le droit.

<< Un jour, cette période sombre de ma vie m’est tout à coup revenu en tête et je me suis littéralement jetée par terre, hurlant et criant de douleur : « Il n’avait pas le droit ! ». Des jours et des semaines à hurler de douleur (dans la présence de Dieu). Mais un seul mot revenait en moi : le PARDON. Pardonner (Matthieu 6.12) ? Pardonner pour être libre, pour être enfin heureuse, pour m’accepter telle que je suis… Et ne pas rater le ciel. Plus concrètement comment faire ? Il y a une puissance qui s’appelle le Saint Esprit (Actes 1.8) et j’ai donc décidé de le laisser agir. J’ai « juste » prié et demandé au Seigneur de m’aider à pardonner cet homme. Je n’ai plus voulu essayer par moi-même, j’ai préféré laisser Dieu faire (littéralement) ; à tel point que j’avais oublié mes attouchements (sachant que nous vivions dans la même maison). J’ai réalisé un jour que : j’aimais cet homme, je pouvais prier pour lui sans rancune, je pouvais rire avec lui etc. Je ne saurai expliquer comment il a fait. Ce dont je suis sûre c’est que la solution c’est Jésus.>> Claire

Cet article est initialement issu du blog callmerai et publié le 30 Juin 2018. Cet article est incomplet. Pour lire l’article complet, veuillez cliquer ici. Pour lire la première lettre sur la journée internationale de la femme, clique ici.

Post a Comment